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Prise de parole en public : les exercices pour réussir
- Publié le
- Modifié le 29 novembre 2024
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Prise de parole en public : les exercices pour réussir 📢
Quels sont les exercices qui permettent de mieux se préparer à la prise de parole en public ?
Même si vous n’êtes pas timide, une intervention orale face à un public, quelle qu’elle soit, se prépare. Il faut retenir qu’il n’y a pas de bonne communication sans une bonne préparation.
Prise de parole en public : 4 exercices pratiques pour s’entraîner
Se préparer mentalement à intervenir en public
Exercice pratique
Imaginez le communicant idéal à partir de vos souvenirs, des personnages qui vous inspirent. Décrivez-le, avant et pendant son intervention. Qu’est-ce qu’il dégage ? Pourquoi réussit-il à capter l’attention ? Quelles sont ses qualités ? Notez les échelons que vous allez franchir pour ressembler le plus à ce communicant.
Les critères non verbaux
La première impression est établie à partir de la tenue vestimentaire, de la posture, des premiers regards et des premiers échanges. Le travail sur caméra permet de mettre à jour des défauts, des tics verbaux ou gestuels déplaisants. Observez aussi la même scène sans le son et interprétez ce que le corps renvoie.
Exercice pratique
Choisissez des thèmes de la vie quotidienne ou des sujets qui vous tiennent à cœur. Donnez-leur chacun un titre court, inscrivez-les chacun sur un morceau de papier, puis tirez un sujet chaque jour et parlez-en pendant 2 minutes face à la caméra. Visionnez les vidéos et repérez les signes qui trahissent votre désintérêt.
Que faire de ses mains ?
Beaucoup de gens se débarrasseraient volontiers de leurs mains lorsqu’ils tiennent un discours. Cela les angoisse tellement qu’ils les placent dans le dos ou dans les poches, induisant dans l’audience une foule d’interprétations négatives. Les mains doivent accompagner le discours et sont un indicateur important de notre volonté.
Exercice pratique
Entraînez-vous à effectuer un discours les mains liées dans le dos. Puis, refaites le même exercice avec les mains, et comparez, ressentez.
Faut-il se déplacer ?
Pas question de rester assis, immobile ou caché derrière un ordinateur ! Vous devez utiliser l’espace mis à votre et travailler vos déplacements. Vous devez donner l’impression d’être une personne très sympathique grâce à votre sourire, votre regard, votre gestuelle.
Exercice pratique
Reprenez certaines de vos précédents exercices filmés puis comptez le nombre de sourires que vous faites. Sont-ils suffisants ? Ont-ils l’air sincère ?
Quels exercices faire pour s’entraîner chez soi à la prise de parole en public ? 🏠
Vous souhaitez améliorer votre technique de prise de parole en public, voici cinq activités à faire chez vous.
1. Parlez à un mur
Mettez-vous au défi de parler à un mur pendant au moins deux minutes d’affilée. Pourquoi ? L’un des principaux facteurs qui fait baisser instantanément votre niveau de confiance et d’énergie lorsque vous vous adressez à un public sont les expressions du visage et les réactions. Si vous pouvez vous entraîner à tenir une conversation ou une partie de votre présentation avec le même niveau d’énergie et de volume, vous serez capable de mener à bien une présentation ou un discours, même si le public ne vous sourit pas.
2. Filmez-vous
L’un des moyens les plus rapides de repérer ce qu’il faut changer est de se regarder parler. Mettez la caméra en marche et enregistrez-vous en train de parler pendant quelques minutes. Lorsque vous la repassez, ne vous jugez pas et commencez plutôt à écrire une liste des améliorations que vous pouvez apporter à votre langage corporel ainsi que des tics nerveux que vous avez.
3. Parlez face à un miroir
Faites semblant d’avoir une conversation ou faites un discours d’une minute sur ce que vous avez mangé au déjeuner. Concentrez-vous sur les expressions de votre visage. Adaptez vos expressions faciales au ton de votre discours afin qu’il contribue à faire passer votre message et à attirer l’attention de votre public.
4. Regardez des vidéos pour vous inspirer
Allez sur YouTube. Regardez d’autres orateurs professionnels pour distinguer ce qu’ils font de leur voix et de leur langage corporel pour capter l’attention. Trouvez cinq choses qu’ils ont bien faites et que vous pouvez intégrer dans vos séances d’entraînement.
5. Comptez vos « heuuu »
Fixez un nouvel objectif : chaque fois que vous parlez à quelqu’un, vous devez rester conscient du nombre de fois où vous utilisez des tics verbaux et des mots de remplissage (tels que : heu, donc, comme, en fait, etc.). Cela vous aidera à faire attention à votre choix de mots et à la fréquence de ces tics dans vos phrases.
Comment réussir sa prise de parole en public ? ✅
Développer sa confiance en soi
C’est le fondement d’une aisance relationnelle et d’une communication épanouie. Pour être à l’aise avec autrui, il faut avant tout être à l’aise avec soi-même. Pour cela, il est nécessaire de savoir vous détacher du regard des autres et regagner votre propre confiance .
Travailler votre affirmation de soi : quels sont vos points forts ? Quelles sont les qualités sur lesquelles vous pouvez vous appuyer sans hésiter ? Listez vos petites et grandes réussites mais laissez-vous le droit à l’erreur : c’est ainsi que l’on apprend. Commencez par oser prendre la parole lorsque vous vous sentez à l’aise avec vos interlocuteurs.
Apprendre à gérer son stress
Le trac généré par une prise de parole en public est l’expression d’une appréhension, d’une peur de décevoir. Néanmoins, il est essentiel d’apprivoiser ses peurs afin de ne conserver que le « bon » stress, celui qui agit comme un moteur et non comme un frein. Identifiez les causes de votre anxiété.
Il existe des techniques qui vous aideront à faire rapidement retomber la pression, comme les exercices de respiration, la relaxation ou encore la visualisation .
Travailler son langage non verbal
La gestuelle, l’intonation, les regards sont tout aussi importants que les mots employés dans un discours. Il est donc essentiel de savoir travailler votre communication non verbale
Pour cela il faut :
- Garder les pieds bien ancrés au sol
- Rester confiant dans sa posture
- Regarder l’ensemble du public
- Utiliser ses mains
- Parler clairement et suffisamment fort
Parfaire son expression orale
Cela commence par une excellente élocution : faites quelques exercices afin de parfaire votre diction, apprenez à poser votre voix, bannir les mots parasites (euh, donc, alors, voilà, etc.).
Utilisez un vocabulaire adapté à vos interlocuteurs. Préférez les phrases courtes aux phrases à rallonges dont on perd rapidement le sens.
Donnez du rythme et de la vie à votre intervention : un vocabulaire riche et varié, des mots en adéquation avec le ton employé, le sujet abordé et le contexte du message.
Apprendre à convaincre
Développez votre pouvoir de persuasion afin de faire entendre et écouter vos messages naturellement. Pour cela, il est essentiel de travailler votre charisme .
Anticipez les attentes et éventuelles réticences de votre auditoire face au message que vous devez faire passer. Vous adapterez ainsi votre intervention de manière à convaincre les plus hésitants.
Veillez à toucher vos interlocuteurs en « jouant » la carte émotionnelle.
Structurer son discours
Une allocution qui part dans tous les sens ne remportera pas l’adhésion du public et vous risquez d’en perdre le fil à un moment ou à un autre.
Pour bien structurer son discours, il faut procéder par étapes :
- Capter l’attention par une bonne accroche
- Entrer dans le vif du sujet
- Balayer les objections éventuelles
- Argumenter pour présenter son projet ou défendre son idée
- Conclure en mentionnant un élément clé
Bien réagir aux aléas
Bafouillage, trou de mémoire, lapsus… Nul n’est à l’abri d’un moment de panique. Il est important d’apprendre à réagir en de telles circonstances.
Vos mains tremblent ?
Cela n’est pas systématiquement visible par l’assemblée. Une astuce si vous souhaitez toutefois garder un aide-mémoire en main : utilisez du papier cartonné. Le tremblement sera moins perceptible.
Vous avez peur d’avoir un trou de mémoire ?
Notez les grandes lignes de votre intervention sur une fiche cartonnée. Pas de phrases. Uniquement des mots clés qui sauront vous redonner le fil de votre message.
Vous bafouillez ou venez de faire un lapsus embarrassant ?
Soyez spontané. L’humour, notamment l’autodérision, est efficace, car cela permet de détendre l’atmosphère.
Un interlocuteur vous coupe la parole, vous prend à partie ?
Ne vous laissez pas emporter par les émotions. Restez maître de votre intervention. Rappelez posément les règles de la bienséance. Soyez poli, mais ferme.
Quels sont les obstacles et les blocages à la prise de parole en public ? ⛔
Cela se résume souvent en un seul mot : la peur. Sous différentes formes elle occasionne du stress. Quelles en sont les causes ?
La peur liée à l’enjeu
Cette peur est logique. Plus l’enjeu est grand, plus le stress le sera. Tout le monde connaît ça. Faites le vide et respirez profondément.
Le syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur, en gros, c’est quand vous êtes compétent dans un domaine, mais que vous manquez de confiance en vous par rapport à votre mérite et à vos connaissances pourtant bien réels.
Quand vous parlez en public, vous vous exposez au groupe. Vous êtes donc vulnérable, c’est normal et ça fait peur. Mais vous délivrez une information aux auditeurs, qui viennent pour écouter votre expertise, ils en savent moins que vous. Vous vous êtes bien préparé, il n’y a personne dans la salle qui est venu pour vous huer.
La peur d’être jugé
Prendre la parole est parfois difficile car vous pouvez percevoir le regard des autres comme une attaque. Vous avez peur d’être critiqué, car vous avez peur d’être rejeté d’une communauté. Apprenez à vous détacher du regard des autres et à avoir conscience de votre valeur.
La peur de l’inconnu
Comme pour toute activité, c’est la nouveauté qui fait peur, c’est l’inconnu qui paralyse. La peur de l’inconnu est une peur primaire, animale. Se lancer peut paraître effrayant.
Si vous voulez surpasser votre peur de parler en public, vous devez avoir de la technique, une méthode, et de l’entraînement. Dans tout domaine, la confiance s’acquiert par l’expérience. Il en va de même pour la prise de parole en public. Exercez-vous et pratiquez !
Quelles sont les techniques théâtrales de la prise de parole ? Comment improviser ? 🎬
Une prise de parole en public par un manager et une représentation théâtrale sont certes deux exercices bien différents, mais on peut s’inspirer des « trucs » des comédiens pour dépasser son trac.
Dans tous les cas, il est question d’affirmation de soi. Les techniques théâtrales, pas seulement pour combattre le trac d’ailleurs, ont beaucoup de choses à nous apprendre pour dépasser cette angoisse et développer son aisance en public.
Occuper l’espace
La prise de parole en public, c’est aussi une prise d’espace : si vous en avez la possibilité, vous pouvez vous déplacer sur « la scène », vous approcher de votre auditoire, du Power Point, etc. Mais lors de vos déplacements, vous devez être entendu. Vous allez donc aussi occuper l’espace avec votre voix.
La voix
La plupart des gens ont l’impression de parler trop fort. Or devant un auditoire, il ne faut pas hésiter à projeter sa voix assez loin. Lors d’une formation de prise de parole en public, vous apprendrez à poser votre voix, à améliorer votre articulation, et surtout à trouver votre voix. Car la voix est révélatrice de votre personnalité, et transmet beaucoup d’émotions.
Assouplir sa gestuelle
Le travail sur la gestuelle implique un certain lâcher-prise. Mais ce lâcher-prise est maîtrisé. Une intervention en public implique une pleine conscience de son corps. Maintenez votre stabilité, ancrez votre posture dès les premières secondes, en gardant à l’esprit que stable et figé ne sont pas synonymes. La posture est stable, la gestuelle est souple.
Sortir du black-out
On évoque ici ce terrible moment de trac qui vous coupe la voix. La tentation serait d’accélérer. Au contraire, il ne faut pas céder à la panique, et faire une pause, de 15 secondes s’il le faut, pour retrouver son calme. La bouée de secours, c’est la respiration. Quand le trac vous submerge, prenez le temps pour faire, en direct, quelques exercices respiratoires très efficaces.
Ne pas se laisser déstabiliser
Votre auditoire peut montrer des signes d’hostilité, ou d’indifférence : vous pouvez croiser un regard réprobateur, un bâillement, entendre un sarcasme, autant de signes qui peuvent vous déstabiliser. Il serait tentant de faire abstraction, mais ces réactions risquent de s’amplifier si vous les ignorez. En développant votre aisance relationnelle, vous saurez percevoir votre auditoire et vous adapter. Si vous percevez un ennui, réveillez-le; si un individu vous interpelle, répondez-lui, etc.
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