Micro entreprise ou auto entrepreneur, le guide pratique

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Table des matières

Vous êtes adulte, étudiant, au chômage ou en reconversion professionnelle ? Lancez-vous en micro entreprise ou auto entrepreneur ! Découvrez dans ce guide, les aides à la formation et les exonérations.

Qu’est-ce qu’un auto entrepreneur ou micro entrepreneur ?

L’auto entrepreneur ou le micro entrepreneur est un entrepreneur individuel. En voici les caractéristiques :

  • La dénomination de son entreprise est son patronyme,
  • Ses patrimoines professionnel et personnel sont confondus,
  • Il est soumis à deux régimes spécifiques, simplifiés : le micro-fiscal et le micro-social,
  • Son statut doit respecter des plafonds, correspondant à des chiffres d’affaires à ne pas dépasser selon son activité,
  • Il est exonéré de la TVA, jusqu’à dépassement des seuils de franchise en base de TVA applicables à sa catégorie d’activité.

Quelle est différence entre micro entreprise et auto entrepreneur ?

Jusqu’en 2016, l’auto entrepreneur était immatriculé en micro entreprise. Il dépendait de régimes fiscaux et sociaux allégés et plus avantageux que l’entrepreneur individuel en micro entreprise. Avec la loi Pinel, les deux régimes correspondent au statut unique de micro entreprise. Toutefois les termes micro entreprise et auto entrepreneur sont encore employés, mais sans distinction.

Consulter les textes officiels de la micro entreprise vous permettra de dresser un tableau comparatif des évolutions de ce statut.

Qui peut devenir auto entrepreneur ?

Le statut micro entreprise ou auto entrepreneur est ouvert à toute personne : étudiant, fonctionnaire à temps partiel, à 40 ou 50 ans, etc. vous pouvez tous décider de vous reconvertir dans l’entrepreneuriat. Seuls certains individus comme ceux en arrêt de travail ou en congé parental n’y sont pas autorisés.

Dans quel secteur d’activité peut-on exercer en micro-entreprise ?

Vous souhaitez devenir photographe entrepreneur ou faire de la vente en ligne ? Ce statut permet d’exercer dans l’artisanat, le commerce ou le libéral, à titre principal ou en étant salarié, si les seuils de chiffre d’affaires sont respectés. Cependant certains métiers en sont exclus, comme l’agent immobilier, l’expert-comptable ou le médecin.

Quelles aides pour les auto entrepreneurs ?

CFP : contribution pour la formation professionnelle

Cette participation est intégrée dans les cotisations sociales obligatoires de tout auto entrepreneur. Elle donne ainsi au micro entrepreneur le droit à la formation. La contribution à la formation professionnelle est calculée en appliquant un taux variant entre 0,1 % et 0,3 % sur le montant du chiffre d’affaires, en fonction de la catégorie de l’activité.

CPF : Compte Personnel de Formation

Le CPF n’est pas destiné qu’aux salariés. Il est parfaitement possible de le cumuler avec les droits de formation acquis en tant qu’auto entrepreneur, si le statut d’indépendant complète une activité salariale.

La valeur de l’aide financière ne dépend pas du chiffre d’affaires ou de la quantité monétaire cumulée sur le CFP. Elle est estimée selon la nature de l’activité et de la formation envisagée. Le montant peut parfois même être supérieur à la contribution à la formation.

Avec ce dispositif, vous pouvez poursuivre votre apprentissage en dehors de votre temps de travail. Par exemple, suivre le stage de préparation à l’installation (SPI) qui peut-être financé grâce au CPF.

Les aides financières

ACRE : aide à la création d’une entreprise

L’ACRE est une exonération de 50% des charges sociales, pour accompagner l’auto entrepreneur durant sa première année d’activité. Effectivement, les critères de ce dispositif ont été revus à la baisse depuis le 1er janvier 2020. Avant cette date, cet allégement était de trois ans. Pour ceux qui en jouissaient avant 2020, les taux d’exonération ont ainsi évolué :

  • 50 % la première année contre 75 %
  • 25 % la 2ème année contre 50 %
  • 10 % la 3ème année contre 25 %

L’ACRE est destiné aux jeunes entre 18 et 25 ans, ou ceux de moins de 30 ans et reconnus handicapés, et aux demandeurs d’emploi non indemnisés. Pour l’obtenir, il faut en faire la demande auprès de l’Urssaf.

ARCE : aide à la reprise ou à la création d’entreprise de Pôle Emploi

L’ARCE, proposée par Pôle Emploi, correspond à un versement d’un capital représentant 45 % des allocations chômage restant à percevoir. Elle s’adresse aux autos entrepreneurs, ainsi qu’aux demandeurs d’emploi qui reprennent ou créent leur entreprise.
Le premier versement s’effectue après obtention de l’ACRE. Le second, six mois après la date de création ou reprise de l’entreprise.
Pour bénéficier de cette aide financière, deux conditions s’imposent : avertir Pôle Emploi de son projet de création ou de reprise d’entreprise et disposer de l’ACRE.

Ainsi, micro entreprise ou auto entrepreneur désignent l’unique micro entreprise. Vous disposez maintenant des éléments primordiaux pour vous lancer. Pour rester confiant, optez pour une formation sur la création de votre micro entreprise. Puis faites-vous connaître en créant votre site vitrine. N’hésitez plus à compléter vos connaissances à l’École Française. Toutes nos formations sont gratuites pour tout salarié, indépendant ou demandeur d’emploi ayant cumulé plus de 3 ans d’activité !

Charles
Charles se passionne pour la formation professionnelle et le développement des compétences. À travers ses articles, il cherche à offrir des conseils pratiques et des informations utiles pour aider les professionnels à évoluer dans leur carrière. Pour des updates régulières et plus de ressources, suivez L’École Française sur LinkedIn.

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