Comment faire un business plan ? Conseils et exemples
- Publié le
- Modifié le 24 décembre 2025
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La différence entre celles qui réussissent et celles qui échouent ? Souvent, tout se joue dans la préparation et dans un document essentiel : le business plan.
🔎 En bref
✅ Le business plan est votre feuille de route stratégique et financière pour transformer votre idée en entreprise viable.
✅ Il se compose de cinq parties essentielles : executive summary, présentation du projet, analyse économique, prévisions financières et cadre juridique.
✅ Un bon business plan convaincra vos investisseurs, partenaires et banques, tout en vous aidant à valider la faisabilité de votre projet.
✅ Les principales erreurs à éviter sont le manque d’étude de marché, des prévisions financières irréalistes et une présentation négligée.
✅ Des outils gratuits existent pour vous accompagner dans la création de votre business plan.
Qu’est-ce que le business plan ?
Définition
Plus concrètement, c’est un dossier d’une vingtaine à une trentaine de pages qui synthétise l’ensemble de votre stratégie. Il démontre que vous avez réfléchi à tous les aspects de votre projet, des plus inspirants aux plus pragmatiques.
À quoi sert le business plan ?
Le business plan remplit plusieurs fonctions cruciales, et c’est justement cette polyvalence qui en fait un outil indispensable.
- Clarifier votre projet : poser les choses noir sur blanc permet d’identifier les forces et les faiblesses. C’est un exercice d’introspection stratégique qui vous évite de foncer tête baissée dans l’inconnu. Nombreux sont les entrepreneurs qui, en rédigeant leur business plan, ont identifié des failles dans leur modèle ou découvert des opportunités qu’ils n’avaient pas envisagées.
- Vérifier la viabilité économique : élaborer ce document vous force à poser les bonnes questions : votre idée peut-elle réellement générer des revenus ? De quelles ressources avez-vous besoin ?
- Convaincre des partenaires : que vous cherchiez un prêt bancaire, des investisseurs ou des subventions, on vous demandera systématiquement votre business plan. Un business plan solide augmente considérablement vos chances d’obtenir les financements nécessaires.
- Fédérer une équipe : vos futurs associés, vos premiers employés ou vos partenaires commerciaux auront tous besoin de comprendre où vous allez et comment vous comptez y arriver. Le business plan crée cette vision partagée.
- Piloter votre activité : il sert de feuille de route une fois l’entreprise lancée. Vous pourrez comparer vos résultats réels avec vos prévisions, ajuster votre stratégie et mesurer vos progrès. C’est votre tableau de bord entrepreneurial.
📊 Selon Bpifrance, près de 70 % des entreprises ayant un business plan structuré passent le cap des 3 ans, contre environ 50 % pour celles qui n’en ont pas.
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Les différentes parties du business plan
Un business plan bien construit suit une structure logique qui raconte votre histoire de manière cohérente. Voici les grandes sections à inclure :
L’executive summary
L’executive summary, c’est un peu comme la bande-annonce d’un film : en deux pages maximum, vous devez donner envie de découvrir la suite. Ce pitch est paradoxalement la dernière partie que vous rédigerez, mais il apparaîtra en premier dans votre document.
Il doit répondre aux questions essentielles : quel problème résolvez-vous ? Quelle est votre solution ? Qui sont vos clients ? Quel est votre modèle économique ? De combien avez-vous besoin et pourquoi ? Quels sont vos objectifs à 3-5 ans ?
Imaginez que votre lecteur n’ait que cinq minutes : votre executive summary doit lui donner une image complète et enthousiasmante de votre projet. Soignez particulièrement cette partie car, soyons honnêtes, certains décideurs ne liront que celle-ci avant de décider s’ils veulent en savoir plus.
La présentation générale du projet
Cette section plante le décor de votre aventure entrepreneuriale. Elle se divise en deux sous-parties complémentaires.
La présentation du fondateur (ou de l’équipe fondatrice)
Qui êtes-vous ? Cette question est loin d’être anecdotique. Les investisseurs le disent souvent : ils investissent autant dans une équipe que dans une idée. Présentez votre parcours professionnel, vos compétences clés, vos réussites passées.
Si vous créez en équipe, valorisez la complémentarité des profils. Par exemple, un trio composé d’un expert technique, d’un commercial expérimenté et d’un gestionnaire aguerri inspire davantage confiance qu’un groupe de personnes aux profils similaires. Montrez que vous avez l’expérience, les compétences et la motivation pour mener ce projet à bien.
💡Bon à savoir : humanisez votre business plan !
N’ayez pas peur de parler de votre « pourquoi ». Qu’est-ce qui vous a poussé à créer cette entreprise ? Cette dimension personnelle humanise votre projet et montre votre engagement.
La présentation du produit ou service
Ici, vous entrez dans le vif du sujet : que proposez-vous exactement ? Donnez le nom de votre entreprise et décrivez votre offre de manière claire et concrète. Évitez le jargon technique à outrance et privilégiez un langage accessible. Expliquez quelle problématique vous résolvez et en quoi votre solution est différente de ce qui existe déjà. C’est votre proposition de valeur unique.
Pensez également à aborder l’état d’avancement de votre projet : prototype, version bêta, premiers clients ?
Si vous lancez une application de gestion de budget, ne dites pas simplement « c’est une app pour gérer son argent ». Dites plutôt : « notre application aide les jeunes actifs à économiser 300€ par mois en moyenne grâce à des notifications intelligentes et un système de défis gamifiés ».
La partie économique
C’est le cœur stratégique de votre business plan. Cette section démontre que vous comprenez votre marché et que vous avez une stratégie solide pour vous y imposer.
L’étude de marché
L’étude de marché est la fondation sur laquelle repose tout votre projet. Elle répond à trois questions fondamentales :
- Quel est votre marché ? Définissez sa taille, sa croissance, ses tendances. Par exemple : « Le marché français de la livraison de repas bio à domicile représente 2,3 milliards d’euros en 2024 et connaît une croissance annuelle de 15% depuis trois ans ». Utilisez des chiffres sourcés pour crédibiliser votre propos.
- Qui sont vos clients ? Créez des personas détaillés. Ne vous contentez pas de dire « les jeunes urbains ». Allez plus loin : « Sophie, 32 ans, cadre supérieure à Lyon, revenus de 45 000€ par an, sensible à l’écologie, manque de temps pour cuisiner, prête à payer 15€ par repas pour une alimentation saine et responsable. »
- Qui sont vos concurrents ? Analysez les acteurs en place, leurs forces, leurs faiblesses. Mais attention : ne dites jamais « nous n’avons pas de concurrents » ! Même si aucune entreprise ne fait exactement ce que vous faites, il existe toujours des solutions alternatives que vos clients utilisent aujourd’hui. Identifiez-les et expliquez pourquoi votre offre est supérieure.
La stratégie commerciale
Maintenant que vous connaissez votre terrain de jeu, comment allez-vous conquérir vos clients ? Votre stratégie commerciale doit aborder plusieurs aspects :
- Votre positionnement : premium, milieu de gamme, low-cost ? Chacun a ses implications en termes d’image, de prix et de canaux de distribution.
- Votre politique de prix : comment fixez-vous vos tarifs ? Sont-ils alignés avec votre positionnement et vos coûts ? Offrez-vous des formules d’abonnement, des packs ?
- Vos canaux de distribution : vendez-vous en ligne, en boutique physique, via des partenaires ? Chaque canal a ses avantages et ses coûts.
- Votre stratégie de communication : réseaux sociaux, publicité payante, marketing de contenu, partenariats… Soyez spécifique et chiffrez vos investissements prévus dans chaque canal.
Le plan d’action
Le plan d’action traduit votre stratégie en étapes concrètes et datées. C’est votre roadmap opérationnelle pour les 12 à 24 premiers mois.
Organisez-le de manière chronologique. Par exemple :
- Mois 1-2 : Finalisation du prototype, dépôt de marque, création de la structure juridique
- Mois 3-4 : Tests utilisateurs, recrutement du premier commercial, lancement du site web
- Mois 5-6 : Campagne de lancement, premiers partenariats, objectif 50 clients
- Mois 7-12 : Déploiement régional, recrutement de 2 personnes supplémentaires, objectif 500 clients
👉 Incluez les jalons importants, les ressources nécessaires et les responsables pour chaque action. Ce plan montre que vous ne vous contentez pas de rêver, mais que vous savez comment exécuter.
Le modèle économique (ou business model)
Votre business model explique comment vous allez gagner de l’argent. C’est simple en apparence, mais crucial dans les faits.
Décrivez vos sources de revenus : ventes directes, abonnements récurrents, commissions, publicité ? Beaucoup d’entreprises ont plusieurs flux de revenus. Identifiez vos principaux coûts : production, marketing, salaires, loyers… Montrez que vous avez une vision claire de votre structure de coûts.
Calculez votre marge : quelle part de votre chiffre d’affaires se transforme en bénéfice ? Le taux de marge des sociétés non financières françaises s’établissait à 31,4% au deuxième trimestre 2025, pour vous donner un point de référence.
👉 Expliquez vos effets d’échelle : comment vos coûts unitaires diminueront-ils à mesure que vous grandirez ?
La partie financière
Cette partie est souvent la section que les banquiers et investisseurs scrutent le plus attentivement.
Le bilan prévisionnel 📈
Le bilan prévisionnel est une photographie de votre patrimoine à un instant donné. Il présente ce que vous possédez (l’actif : stocks, équipements, trésorerie…) et ce que vous devez (le passif : capitaux propres, emprunts, dettes fournisseurs…).
Établissez un bilan prévisionnel au moment du lancement, puis projeté à un an, deux ans et trois ans. Cela montre l’évolution de votre structure patrimoniale et votre capacité à créer de la valeur.
Le plan de financement 🪙
Le plan de financement est votre budget d’investissement initial. Il détaille d’un côté vos besoins (équipements, stock de départ, frais de création, trésorerie de sécurité…) et de l’autre vos ressources pour les financer (apport personnel, prêt bancaire, aides à la création d’entreprise, investisseurs…).
👉 L’équilibre doit être parfait : besoins = ressources. Si vos besoins s’élèvent à 80 000€, vous devez montrer comment vous allez réunir ces 80 000€. Cette partie répond directement à la question : « De combien avez-vous besoin et d’où va venir l’argent ? »
Le compte de résultat prévisionnel 📓
Le compte de résultat prévisionnel, c’est votre film financier projeté sur trois ans minimum.
Il présente :
- Vos revenus (chiffre d’affaires)
- Vos charges (achats, salaires, loyers, marketing…)
- Et donc votre résultat (bénéfice ou perte)
Soyez réaliste, voire prudent. Il est normal d’être déficitaire les premiers mois, le temps de monter en puissance. Montrez quand vous atteignez votre seuil de rentabilité.
Le plan de trésorerie 💵
Le plan de trésorerie suit les entrées et sorties d’argent réelles, mois par mois. Il montre votre solde bancaire prévisionnel. En 2018, 82% des entreprises en faillite ont échoué en raison de problèmes de trésorerie. C’est dire l’importance de cette projection !
Gardez toujours une marge de sécurité. Si votre trésorerie descend à zéro dans vos prévisions, c’est le signal qu’il vous faut plus de financement initial ou qu’il faut revoir votre modèle.
La partie juridique
Présentation du choix du régime juridique
La forme juridique de votre entreprise n’est pas qu’une formalité administrative. Elle a des implications fiscales, sociales et en termes de responsabilité.
Expliquez pourquoi vous avez choisi cette forme spécifique. En 2024, les SAS et SASU représentent 35% des créations, devant les commerçants à 31% et les SARL/EURL à 14%. Chaque statut a ses avantages :
- La micro-entreprise pour sa simplicité et ses charges réduites, idéale pour tester une activité.
- L’EURL ou SARL pour protéger votre patrimoine personnel avec une structure familiale.
- La SAS ou SASU pour sa flexibilité et son attractivité auprès des investisseurs.
Abordez également les aspects fiscaux (IS, IR), le régime social du dirigeant, et les formalités de création que vous avez accomplies ou prévoyez d’accomplir.
Le sommaire
Un détail souvent oublié mais qui fait la différence : un sommaire clair et numéroté. Placé en début de document après l’executive summary, il permet à vos lecteurs de naviguer facilement dans votre business plan et de retrouver rapidement l’information qu’ils cherchent. Un business plan bien organisé, c’est déjà un gage de sérieux.
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Comment réussir son business plan ?
Les éléments essentiels d’un business plan
La clarté avant tout. Votre business plan doit être compréhensible par quelqu’un qui ne connaît rien à votre secteur. Bannissez le jargon inutile, définissez les termes techniques, utilisez des phrases courtes.
La cohérence entre les parties. Tous les éléments doivent s’imbriquer parfaitement. Si vous annoncez dans votre stratégie commerciale un budget marketing de 30 000€ par an, ce chiffre doit apparaître dans votre compte de résultat. Si vous prévoyez d’embaucher trois personnes, les salaires correspondants doivent figurer dans vos charges.
L’équilibre entre ambition et réalisme. Vous devez montrer que vous visez haut tout en gardant les pieds sur terre. Prévoir de multiplier votre chiffre d’affaires par 10 en un an sans expliquer comment semble irréaliste.
La présentation soignée. Votre business plan, c’est aussi votre vitrine. Soignez la mise en page, utilisez des graphiques pour illustrer vos données, intégrez des visuels de votre produit.
Les données chiffrées et sourcées. Appuyez vos arguments sur des faits. « Le marché est en croissance » est une affirmation vague. « Le marché a crû de 12% par an entre 2020 et 2024 selon l’étude X » est une donnée convaincante. Citez vos sources : études sectorielles, INSEE, organismes professionnels…
L’identification des risques et des plans B. N’ayez pas peur de mentionner les obstacles potentiels et comment vous comptez les surmonter. Cela montre que vous avez les yeux ouverts et que vous êtes préparé.
Les erreurs à éviter
- L’absence d’étude de marché sérieuse. Se lancer sans comprendre son marché, c’est naviguer sans boussole. Trop d’entrepreneurs restent dans leur bulle et supposent que leur idée est géniale sans vérifier s’il existe vraiment une demande.
- Des prévisions financières trop optimistes. Le syndrome du « tout va bien se passer » fait des ravages. Prévoir 50 clients le premier mois alors que vous n’en avez aucun actuellement, c’est se préparer à la déception. Soyez conservateur dans vos projections de revenus et généreux dans vos estimations de coûts.
- Négliger le besoin en fonds de roulement. Beaucoup de créateurs calculent leurs investissements de départ mais oublient qu’il faut aussi financer le décalage entre paiements clients et fournisseurs. Prévoyez plusieurs mois de charges de fonctionnement en trésorerie de sécurité.
- Copier-coller un modèle générique. Votre business plan doit être unique, à votre image. Les lecteurs expérimentés repèrent immédiatement les documents standardisés où seuls les noms ont changé.
- Faire l’impasse sur la relecture. Un business plan truffé de fautes d’orthographe ou de calculs erronés envoie un message désastreux. Faites-vous relire par plusieurs personnes : un proche pour la clarté, un professionnel de votre secteur pour la pertinence, et idéalement un expert-comptable pour la partie financière.
- Oublier de mettre à jour le document. Votre business plan n’est pas figé dans le marbre. Au fur et à mesure que votre projet avance, actualisez-le. Si vous l’avez rédigé il y a six mois et que des éléments ont changé (nouveau concurrent, évolution du marché, ajustement de stratégie), intégrez ces modifications avant de le présenter à un partenaire.
- Sous-estimer les délais. Les choses prennent toujours plus de temps que prévu. Les autorisations administratives, le développement produit, l’acquisition des premiers clients… Multipliez vos estimations de délais par 1,5 pour être plus proche de la réalité.
Réaliser une formation certifiante
Se lancer dans un projet de création d’entreprise est une aventure passionnante qui peut également s’avérer effrayante. Afin d’acquérir toutes les clés pour démarrer votre projet, il peut être judicieux de suivre une formation création d’entreprise.
L’École Française propose de vous guider pas à pas pour comprendre, construire et atteindre votre objectif avec la formation certifiante Conduire un projet de création d’entreprise.
Cette formation vous accompagne à chaque étape :
- Élaboration du business plan
- Étude de marché et positionnement
- Construction du modèle économique
- Choix du statut judridique…
À cela s’ajoutent de nombreux ateliers pour réussir votre projet le plus rapidement et facilement possible !
L’École Française en chiffres !
Quel est le meilleur outil gratuit pour faire un business plan ?
Aujourd’hui, vous n’avez plus besoin de partir d’une feuille blanche. De nombreux outils gratuits existent pour vous guider pas à pas dans la création de votre business plan. Voici une sélection d’options qui ont fait leurs preuves :
| Outil | Organisme / Support | Pour qui ? | Avantages | Points de vigilance |
|---|---|---|---|---|
| Mon Business Plan | Bpifrance | Porteurs de projet, créateurs d’entreprise | Probablement l’outil le plus complet proposé par un organisme public français. Gratuit, guidage pas à pas, conseils adaptés à votre secteur d’activité. Conçu avec les standards attendus par les banques françaises. | Interface parfois dense : prévoyez un peu de temps pour le compléter correctement. |
| Business plan de la CCI | Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) | Créateurs d’entreprise, primo-entrepreneurs | Outil en ligne gratuit avec une approche très pédagogique. Souvent accompagné de la possibilité de rencontrer un conseiller, idéal si vous créez votre première entreprise. | Les fonctionnalités et l’accompagnement peuvent varier selon votre CCI locale. |
| Modèles Excel personnalisables | Templates Excel (divers sites) | Entrepreneurs à l’aise avec les chiffres | Très grande flexibilité et personnalisation totale, particulièrement utile pour la partie financière (prévisionnel, trésorerie, etc.). | Il faut être à l’aise avec Excel et bien comprendre les mécaniques financières pour éviter les erreurs. |
| Canva (présentation) | Canva | Ceux qui veulent un rendu pro | Permet de créer une mise en page professionnelle et visuellement attractive. La version gratuite offre déjà de nombreuses possibilités (modèles, icônes, blocs, etc.). | Ne remplace pas un outil financier : Canva sert surtout à “habiller” votre business plan une fois le contenu rédigé. |
| Google Docs ou Word | Google Docs / Microsoft Word | Tous profils | Simple, accessible et très flexible. Un traitement de texte classique vous donne une liberté totale de structuration et de rédaction. | Aucun guidage intégré : à vous de structurer le document et de vérifier la cohérence (notamment la partie financière). |
FAQ sur le business plan
Combien de temps faut-il pour rédiger un business plan ?
Comptez entre deux semaines et deux mois selon la complexité de votre projet et le temps que vous pouvez y consacrer.
Ne vous précipitez pas : un business plan bâclé en quelques jours se voit immédiatement. Mieux vaut y consacrer le temps nécessaire pour produire un document solide.
Quelle longueur doit faire un business plan ?
Entre 20 et 40 pages est la norme. Plus court, vous risquez de manquer de détails ; plus long, vous risquez de perdre l’attention de vos lecteurs.
L’executive summary de 2 pages permet aux personnes pressées d’avoir l’essentiel.
Faut-il un business plan pour une micro-entreprise ?
Même si ce n’est pas obligatoire légalement, c’est fortement recommandé.
Le business plan est d’abord un outil pour vous, pour structurer votre pensée et valider la viabilité de votre projet. Même une version simplifiée vous sera utile.
Peut-on créer son entreprise sans business plan ?
Techniquement oui, rien ne vous y oblige. Mais c’est prendre un risque considérable.
Sans business plan, vous naviguez à vue et surtout, vous aurez du mal à obtenir des financements. La majorité des échecs entrepreneuriaux s’expliquent par un manque de préparation.
Qui peut m’aider à rédiger mon business plan ?
De nombreux acteurs peuvent vous accompagner : les conseillers de la CCI ou de Bpifrance Création (gratuitement), les experts-comptables, les cabinets spécialisés en création d’entreprise, voire des proches entrepreneurs.
N’hésitez pas à solliciter plusieurs regards sur votre document : c’est souvent là que vous repérez les zones floues et que vous gagnez en crédibilité.
Faut-il inclure des annexes ?
Oui, prévoyez une section annexes pour les documents complémentaires :
- CV détaillés de l’équipe,
- études de marché complètes,
- lettres d’intention de clients,
- brevets ou certifications,
- photos du produit,
- devis de fournisseurs…
Cela enrichit votre dossier sans alourdir le corps du business plan.
Mon business plan doit-il être confidentiel ?
Pas nécessairement dans son intégralité, mais certaines informations sensibles (procédés innovants, stratégies commerciales détaillées) peuvent être protégées.
Vous pouvez demander la signature d’un accord de confidentialité avant de partager votre business plan complet avec des investisseurs.
Vous avez désormais toutes les clés en main pour réussir votre business plan. Rappelez-vous : avec plus d’un million d’entreprises créées chaque année en France, vous rejoignez une dynamique entrepreneuriale exceptionnelle. Votre business plan est bien plus qu’un document administratif. Il s’agit du premier chapitre de votre aventure entrepreneuriale, celui qui transforme votre rêve en projet concret.
Alors prenez le temps de le soigner, faites-vous accompagner si besoin, et lancez-vous. Votre future entreprise vous attend !
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